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portion exceptionnelle en Perse où on la porte moins longue qu’en Turquie ; on l’y estime noire et épaisse : ceux qui l’ont blonde la font teindre et ne reculent pas, pour obtenir ce résultat, devant les préparations succes sives, très compliquées, qu’il leur faut subir, et cela dure des heures; on passe du rouge orangé, procuré par la pâte du henné, au vert foncé, obtenu par une pâte de feuilles d’indigo réduites en poudre ; enfin on n’arrive au noir, une fois la pâte levée, qu’après avoir passé vingt-quatre heures à l’air. Ceux qui n’ont que peu de barbe recourent à tous les moyens possibles pour la faire croître. Les n os 4, 5, 6 et 7 offrent quelques-unes des industries que l’on rencontre dans les rues, toute la journée. Les n os 4 et 5 représentent des individus qui préparent et allument les kaléans et les narghi'lehs pour le public. Le n° G est un àbdari ou porteur d’eau, ayant toujours en main un récipient rempli de glace afin de servir son liquide frais. Le n° 7 offre le thé aux passants. Le n° 8 est un derviche indien portant le kouskoul ou noix de coco dans laquelle il reçoit les offrandes, ainsi que la corne qui lui sert à attirer l’attention des passants. (Documents communiqués par M. le colonel Duhousset. — Ferrario, Le Costume ancien et moderne.)