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FRANGE. XVII e SIÈCLE COSTUMES DE LA NOBLESSE; 1G4G-1670. — LES ROTS DE LA MODE. 1 2 c N°* 1 et 5. Gentilshommes de la suite de la maréchale de Guébriaut. N» 2. Page de cette même dame. N» 3. Renée du Bec-Crespin, maréchale de Guébriaut. N u 4. Anne Budes, damoiselle de Guébriant. 4 5 8 N os 6 et 8. Louis XIV, en 1660, et en 1670. N° 7. Marie-Thérèse d’Autriche, sa femme, en 1660. La maréchale de Guébriant, veuve en 1643, fut nommée ambassadrice extraordinaire auprès du roi de Po logne en 1645. C’était la première fois, en France, que, sans le devoir à son mari, une femme portait ce titre. La maréchale était de passage à Venise en 1646, époque où fut peinte pour M. de Caumartin, conseiller d’Etat et intendant des Finances, la vue do la place Saint-Marc où cette dame et sa nièce figuraient avec leur brillante suite. Vingt ans après que Monsieur le duc de Bellegarde, grand écuyer de France, Monsieur le Grand, comme on disait par abréviation usuelle, donnait le ton à la cour et à son roi lui-même, « servant de miroir et de vertueux modèle à pied et à cheval à tous les plus propres et curieux chevaliers, » selon Pluvinel, c’est-à-dire en 1644, 1645 et 1646, tout était à la Montauron, puis tout fut à la Candale. Candale, dont le cardinal de Retz a dit « qu’il n’eut rien de grand que les canons » fut le dernier des lions, ainsi que les Anglais appellent ceux qui exercent ce genre d’autorité sur la mode; mais dès 1648 les caprices du costume ne recevaient plus le nom d’un particulier, les nouveautés de la mode l’em pruntaient aux événements publics, et tour à tour, on les vit à la Fronde, à la paille, au papier, dont la durée de quelques jours mit pendant plusieurs mois le ruban blanc en faveur. Louis XIV sorti de l’enfance allait bientôt fixer tous les regards ; le règne des lions de ce genrè était passé lorsque Candale disparut. Parmi les costumes masculins de notre planche