siècle. Félibien, dans son Histoire de Paris, rappelle que le cardinal avait fait faire, sur les terrains de l’hôtel Tubeuf, trois galeries, une bibliothèque, une écurie, une basse-cour, un jardin et de beaux appar tements. « Ainsi, dit-il, ce palais, médiocre dans ses commencements, estoit redevable au cardinal de tout ce qu’il avoit de merveilleux. Toutes les portes se répondoient en droite ligne et conduisoient. la veue Fig. 274. — Intérieur tiré de la suite des « Cheminées et Lambris, » gravée par J. Lepautre. dans des salons, des chambres à l’italienne, dans la campagne et dans les rues. Il n’y avoit pas une pièce qui ne fût rehaussée d’or et ornée de reliefs de stuc, de statues, de bustes, de peintures et de tant d’autres choses riches et curieuses, que jamais un tel amas n’avoit esté fait depuis que les grands seigneurs avoient pris plaisir à faire éclater la splendeur de leur fortune. )> Trente-sept ans après la mort de Mazarin, son palais, qui était alors la propriété du duc de la Meilleraye, devenu duc de Mazarin par son mariage avec Hortense Mancini, nièce du cardinal, n’avait rien