— 156 — M. le chevalier G. de Slireiner, agent et consul général d’Autriche-Hongrie ; M. Thérémin, agent et consul général de la Confédération de l’Allemagne du Nord en Égyple ; M. le docleurNerenz, vice-consul de la Confération de l’Alle magne du Nord au Caire ; M. le colonel Stanton, agent et consul général de S. M. bri tannique en Égypte; Sir Philip Francis, juge à la cour suprême de S. M. bri tannique, à Constantinple; M. de Martino, agent et consul général d’Italie en Égypte ; M. Giaccone, conseiller à la cour royale d’appel de Brescia; M. de Lex, consul général de Russie en Égypte; M. Arthur Tricou, consul de France au Caire; M. Pietri, consul-juge, vice-président du tribunal consu laire français à Alexandrie. Quelques-uns de nos lecteurs auront peut-être lu dans la Liberté du 29 janvier dernier l’exposé général des questions soumises à la commission, présenté par S. Exe. Nubar- Pacha, ministre des affaires étrangères, aux différents agents diplomatiques des gouvernements européens. Nous ne voulons pas reproduire ici ce document, déjà publié une première fois. Mais pour éviter des recherches à nos lecteurs nous résumerons, aussi brièvement qu’il nous sera possible, les différentes observations soumises par S. Exc. Nubar-Pacha à la diplomatie européenne. Il est important, en effet, pour la clarté de notre discussion, que tout au moins les points saillants de l’exposé du ministre égyptien soient bien présents à l’esprit de tous ceux qui nous font l’honneur de nous suivre dans l’isthme de Suez. Les indigènes sont actuellement soumis, en Égyple, à dix- sept juridictions distinctes, et, en cas d’appel, à seize cours de