CHAPITRE V Sommaire : Pise. — Le Dôme. — Le Baptistère. — Le Campo-Santo. — La Tour penchée. — Visite aux Molines. — La Tour de la Faim. — Le Russe et l’Allemand. — Livourne. — Nos aventures de Livourne à Civita-Vec- chia. — Arrivée dans cette dernière ville. — La dogana romana. Après avoir passé douze jours à Florence, nous prîmes la route de Pise, où la vapeur nous mena en moins de deux heures. Située sur les deux rives de l’Arno, Pise est une ville assez gentille et assez proprette. Ses quais et ses rues of frent aux piétons de grandes facilités pour la promenade ; car ils sont admirablement bien pavés avec de larges dalles, comme on en trouve à Venise et à Florence. Nous sommes descendus à l’hôtel Peverada, sur le quai de la rive droite dq l’Arno, un peu au-dessous du pont du Milieu. Tout ce qu’il y a de curieux à voir, à Pise, se trouve à l’extrémité nord de la ville, sur une seule place; ce qui est très-commode pour les visiteurs. Là vous avez le Dôme, le Baptistère, le Campo-Santo et la fameuse Tour penchée. Disons, de suite, quelques mots de chacun de ces quatre chefs-d’œuvre. Le Dôme de Pise est, à mon avis, plus beau que celui de Florence. C’est une église d'une architecture toute particu lière et qui ne ressemble en rien à ce que nous avons déjà