LA TERRE DE SERVITUDE. 113 les gros se mettaient de la partie pour accompagner le chœur, avec un fracas de tonnerre. Le magicien aussi parlait des an goisses de Lamoli pendant qu’elle craignait de ne point trouver de mari ; de sa joie quand Motto était apparu ; du service rendu par le brave Mrori au neveu du roi ; de la magnifique récom pense qu’il recevait en ce jour, et du bonheur sans mélange dont jouiraient deux époux si bien assortis. Simba, personnage inférieur pour le moment, dut se passer d’épithalame officiel. Mais il eut sa part de vacarme, et une bonne part, car il y en avait bien pour deux. Les chants et les danses durèrent toute la journée, et toute la nuit jusqu’au lever du soleil. La seule différence, c’est qu’au lieu d’une centaine de chanteurs il y en eut à la fin un millier. Kaloulou s’était enroué à force de crier.