que nos pères et nos ancêtres ont fait de même. — F. Est-il vrai qu’il y a chez vous des gens dont le regard est mortel ? — I. Cela est très-vrai; ils étouffent les enfants, qui en meurent quelquefois. — F. Quand un Indien a fait quelque chose de mal, va-t-il le dire aux prêtres du temple, et demande-t-il par don aux dieux en faisant pénitence? — I. Nous avouons nos péchés aux vieillards les plus âgés et non aux prêtres. Quand nous l’avons fait, notre conscience est déchargée, et nous sommes aussi contents après avoir avoué ce péché, que si nous ne l’avions pas commis. Les vieillards nous disent : « Allez ! et ne le faites pas une autre fois. » Nous agissons ainsi , parce que nous pensons que c’est bien, et que sans cela nous pourrions tomber malades et mourir; nous croyons ({ue de cette manière nous sommes absous. — F. Faites-vous cette confession en public ou en secret, à un ou à plusieurs vieillards? — 1. A un seul, et en se cret. Nous faisons cette confession debout, et