nous voulons marier nos enfants, le père du jeune homme va trouver celui de la jeune fille, et la lui demande pour son fils. S’il y consent, on tue des poules du pays, qui sont aussi grandes que les oies, et d’un meilleur goût. On prépare du cacao, amande qui, comme je l’ai dit, leur tient lieu de monnaie, et des xulos, espèce de petit chien sans voix qu’ils élèvent dans leurs maisons et qui sont bons à manger. Ils invitent ensuite leurs pa rents et leurs amis, et célèbrent de grandes fêtes. Le mariage se contracte de la manière suivante : On demande au père et à la mère delà jeune fille ou à celui qui la marie, si elle est vierge;, s’ils répondent que oui et que le mari ne la trouve pas telle, il la renvoie, et elle est perdue de réputation. Mais si, n’étant pas vierge, ils en conviennent avant le ma riage, il n’en est pas moins valable, car beau coup d’indiens préfèrent les femmes qui ne le sont pas. On lui donne en dot des arbres frui tiers, tels que des marner es, des nisberos, des