— 1. Non. — F. Puisque vous n’avez pas de livres, comment conservez-vous le souvenir de tout ce que vous m’avez dit? — I. Nous l’avons appris de nos ancêtres, et cela s’est transmis par tradition ; c’est ainsi que nous en conservons le souvenir. — F. L’avez-vous dit à vos enfants? — I. Oui, je le leur ai dit, et je leur ai recommandé d’en conserver le souvenir, pour le répéter aux leurs, quand ils en auront; afin que nos descendants l’apprennent de nous comme nous l’avons appris de nos ancêtres.— F. Avez-vous jamais vu vos dieux? — I. Non , ceux qui vivaient autrefois les ont vus, mais ceux qui vivent aujourd’hui ne les voient pas. — F. Les prêtres de vos temples leur parlent- ils? — I. Depuis la mort d’un cacique nommé Christoval, père de (le nom est en blanc dans le manuscrit), ils n’ont, parlé à personne dans le temple, ce qui arrivait autrefois. Ce cacique est mort depuis longtemps ; je ne l’ai pas connu, je l’ai seulement entendu dire.—F. Ces dieux sont-ils de chair, de bois <>u de quel- Deutsches Institut fûr LânderHund» , fiücbcrei