DU NICARAGUA. 3G3 les autres n’en Taisaient pas assez de cas pour les admettre parmi eux. Quand le cacique eut mangé, il se leva et sortit de la place pour sa tisfaire à quelque besoin naturel, car c’était là leur coutume. Pendant ce temps, l’Indienne enleva les écuelles et les restes du repas. Quand le cacique fut de retour, il prit sa banquette ou duho, la remit sur l’estrade et se coucha comme auparavant, tournant ses pieds vers les chefs Indiens, qui allèrent aussi se coucher à leurs places respectives dès qu’ils eurent terminé leur repas. Le cacique était couvert d’un manteau blanc; il avait le corps, la gorge et les mem bres peints; ses cheveux et sa barbe étaient longs ; mais cette dernière était peu abon dante, et il n’avait que peu de poils blancs au menton; il me parut avoir au moins soixante- dix ans : il était grand et sec et parlait peu. Ayant été le visiter peu de temps après mon arrivée dans le pays avec un chapelain du gouverneur, Diego Lopez dcSalcedoct quel-