chantaient. Ils restèrent ensemble jusqu’au milieu de la nuit, et la plupart tombèrent ivres-morts sur la place. Mais, comme les symptômes de l’ivresse sont différents chez tous les hommes, les uns paraissaient morts et ne faisaient aucun mouvement; d’autres pleuraient ou criaient; quelques-uns faisaient des sauts extravagants. Quand ils furent dans cet état, leurs femmes, leurs amis et leurs enfants vinrent les chercher et les emmenè rent coucher chez eux. Quelques-uns dormi rent jusqu’au lendemain midi; d’autres jus qu’au soir, selon qu’ils avaient plus ou moins bu. Ceux qui ne s’enivrent point ainsi sont méprisés par les autres, et regardés comme de mauvais guerriers. 11 était véritablement effrayant de les entendre pleurer et crier, et encore plus de les voir boire de cette manière; car, moins nous connaissions la manière dont finirait la fête, plus le danger où nous étions nous paraissait grand. Les femmes d’un rang- élevé font entre elles des orgies du même genre.