figure, ne se plaignait pas, et loin d’avoir l’air d’en souffrir, il se préparait à en recevoir un autre; le cacique lui lançait trois ou quatre fois le même bâton, jusqu’à ce qu’il l’eût cassé, ou qu’ayant manqué son coup, il l’eût lancé trop loin. Il cassa donc, comme je l’ai dit, une trentaine de bâtons sur le corps de ces quatre danseurs. Une quantité d’indiens, hommes, femmes et enfants regardaient, cette fête. Quandle cacique eut cassé tous ses bâtons, lejeu cessa; et il se fit apporter du cacao dont il donna cinq cents grains à chacun des quatre dan seurs. Les musiciens, les danseurs, les chan teurs et les battus s’en allèrent alors en je tant de grands cris, et suivis d’une multitude d’indiens pour aller dans d’autres villages vi siter les caciques. Quatre jeunes gens dont on n’avait pas encore frotté la peau les accompa gnèrent pour recevoir des coups; ils emme naient avec eux deux Indiens chargés de l’es pèce de bâton qui sert à cet exercice. Quand ils furent partis, je demandai au caci-