décrit dans le chapitre précédent. Cette habi tation est à une demi-lieue de l’autre côté de la montagne, vers Grenade ou Salteba. Je descen dis le même jour pour voir le lac; et le lende main , jour de Saint-Jacques, je partis avant le lever du soleil pour gravir la montagne et • voir le feu, et tout ce qu’il y a de remarquable. Cette montagne est très-escarpée; elle est ha bitée par des Indiens de la nation chorotega. On y trouve des tigres, des lions et beaucoup d’autres animaux féroces. Au delà de cette montagne s’étend une plaine inculte que les Espagnols nomment el mal pais ( le mauvais pays). Elle est couverte de rochers qui res semblent à des scories. On découvre ensuite une montagne isolée , et si élevée qu’on compte une lieue du pied au sommet. La mon tagne peut avoir trois ou quatre lieues de tour à sa base; elle est entièrement différente de toutes celles des environs. Je sais que plu sieurs Espagnols ont envoyé à l’Empereur des descriptions de cette montagne, et que d’au-