108 HISTOIRE mangé dans la maison de Maehuca. Les In diens disent que cette eau est très-bonne et très-saine ; et quand ils descendent pour en chercher, ils ont toujours soin de s’y bai gner (i). J’ai demandé au cacique pourquoi ou ne faisait pas venir de bon poisson d’un autre endroit pour peupler ce lac. Mais il m’a ré pondu qu’ils l’avaient essayé plusieurs fois pour augmenter leurs moyens d’existence, mais que l’eau les repoussait, et qu’ils mou raient en répandant une odeur fétide; et qu’ils gâtaient mêmel’eaudu lac. On ne penseplus à faire cet essai, qui a été réfuté plusieurs fois. Parmi les diverses descentes, il y en a une qui est formée d’une seule échelle de lianes depuis le haut jusqu’en bas. Mais comme il n’y a pas d’autre eau à deux ou trois lieues à la ronde, et que le pays est fertile, les habi- (i) Le licencié Lopez Medel {Tralado de los très elcmenlos, inédit) fait de ce lac, et des difficultés de la descente, une des cription conforme à celle d’Oviedo.