émis l’opinion qu’il n’y a qu’un seul lac; car, pour en faire des lacs séparés, il faudrait qu’on ne put aller par eau de l’un dans l’autre; de même que nous appelons ile line étendue de terre entièrement entourée d’eau, un lac doit donc aussi être tout à fait entouré de terre ; car, quoique la terre ferme s’étende à des milliers de lieues , on ne la regarde pas comme une ile, parce qu’il existe une petite languede terre entre le Nombre-de-Dios etPa- nama. Ces lacs sont séparés de la mer du Sud, par un isthme très-étroit. Le tout ne forme donc qu’un seul lac où l’on trouve une infinité de baies et de golfes. Je crois qu’il y a plus de 250 lieueslelongd’une de ses deux rives, de puis le point le pl us austral jusqu’à son embou chure dans la mer du Nord. Il est certain que les mesures données par Pedrarias et par d’autres sont fausses, puisqu’ils n’en connais sent pas la longueur. Ils ont fait un lac à part de la partie qui est auprès de Léon de Na- grando, et qui, sur les terres d’un cacique