de découvrir s’ils aboutissaient à la mer du Nord, car le premier sê décharge dans le se cond ; mais commecetofficier s’entendaitm ieux à exciter des troubles et des révoltes qu’à faire la guerre, il fut mis en déroute; les naturels tuèrent un grand nombre d’ïndiens baptisés qu’il conduisait avec lui, et sans le courage et l’expérience du capitaine Gabriel de Rojas, il ne serait pas resté un seul Espagnol en vie. Cet officier fît tète à l’ennemi, et défendit un passage difficile en homme de cœur et de ta lent, ce qui donna le temps aux chrétiens de se rallier et de sortir des marais où ils étaient embourbés , et dont ils ne se se raient jamais tirés sans lui ( i ). Estete re vint à Leon, et loin d’être mal reçu de son maître Pedrarias Davila , il n’en fut que mieux traité. Il enleva à Diego d’Albitez le commandement d’une expédition, quoique celui-ci eût déjà fait de grandes dépenses pour (i) Herrera rend compte de cette expédition (Décade /,, liv. 111, chap. n).