condamné » ? II me paraît donc parfaitement inutile de baptiser ces nouveaux convertis, sans les instruire ; car, s’ils ne croient pas, ils ne pourront être sauvés. Je m’en rapporte du reste, à cet égard, au sentiment des théo logiens et à celui de la sainte Église de Rome. Il en est de même à l’égard des nègres que l’on amène dans cette ville et dans cette île (i) ; et que l’on baptise au bout de deux ou trois jours, sans qu’ils le demandent ou qu’ils sa chent ce que c’est, et ensuite on nous oblige à acheter une licence pour leur donner de la viande en carême, car nous manquons de poisson ; on nous la fait payer un demi- peso et plus, et si le maître s’y refuse, il est excommunié, sans que le nègre sache ce que c’est que le carême. Je n’exposerai pas ma pensée; mais j’ai entendu des religieux, même prêchant en présence de notre évêque, dire que c’était mal. Cependant on le tolère , parce (i) Saint-Domingue.