Projekt: Bestände der Geographischen Zentralbibliothek (Leibniz-Institut für Länderkunde)
LDP: Bestände der Geographischen Zentralbibliothek (Leibniz-Institut für Länderkunde)
Bemerkung
Fehlerhafte Bindung: S. [I]-IV (Zwischentitelblatt und Beginn vom "Préface") sind zwischen S. 258+259 und S. V-VIII (Fortsetzung vom "Préface") sind zwischen S. 262+263 eingebunden.
.36 RELATION soixante-douze chevaux ou juments (i). Près de notre nouvelle colonie, se trouvait un village habité par les Garendies- La popu lation se montait à environ trois mille âmes; en comprenant les femmes et les enfants. Celles-ci, comme les femmes des Zechuruas , se couvrent seulement depuis le nombril jus qu’aux genoux. Ces Indiens nous fournirent de la viande et du poisson. Ils n’ont point de domicile fixe : ils errent çà et là dans le pays, à peu près comme nos Bohémiens. Quand ils voyagent pendant l’été, ils font quelquefois jusqu’à trente milles sans trouver une goutte d’eau potable. S’ils peuvent réus sir à s’emparer d’un cerf ou d’un autre ani mal, ils l’égorgent pour en boire le sang, mais ils ne le font que quand ils ne trouvent aucun autre moyen d’étancher leur soif, et qu’ils sont sur le point de mourir. Ils ramassent aussi une racine nommée cardés, qu’ils mangent pour se désaltérer. Les Carendies partageaient généreusement (i) La plupart de ces détails sont confirmés par Herrera , decad. v, lib. ix, cap. io.