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l6 RELATION se divisa dans cet archipel. Les îles Canaries appartiennent à sa majesté impériale : des Espagnols s’y sont établis avec leur famille : ils ^fabriquent beaucoup de sucre. Nous en trâmes avec trois vaisseaux dans le port de Palma, où nous restâmes environ quatre semaines pour faire de nouvelles provisions : puis le capitaine don Pédre de Mendoce, qui était à l’ancre à huit ou neuf milles de nous, donna l’ordre d’appareiller. Noua avions à notre bord un cousin de notre chef, don George de Mendoce. Cet homme devint amoureux de la fille d’un bour- ■ V */' * \ geois de Palma. Voyant qu’il fallait la quit ter, il se fit mettre à terre, lui et douze de ses camarades, enleva la jeune fille et l’em barqua avec sa servante, leurs vêtements, leurs bijoux et une somme d’argent. Ils par vinrent à entrer sans être aperçus (il était alors près de minuit), de sorte que le capi taine Henri Peime ni personne n’eurent con-