longues de sept ou huit palmes. Le fruit nommé banàna, a la l'orme d’un concom bre , et vient en grappe; quelques-unes de ces plantes sont si grandes qu’elles portent jus qu'il cent cinquante bananes, parmi lesquel les il y en a d’assez grosses et d’assez pesan tes pour briser la tige en deux. Quand il en est temps, on cueille ces grappes > et quelques jours après elles mûrissent. Dès qu’elles sont cueillies, on coupe la plante, parce qu’elle ne porte du fruit qu’une fois. Il pousse à l’instant sur l'ancien pied des rejetons qui reproduisent d’autres grappes. Ce fruit est très-savoureux et des meilleurs du monde ; il est couvert d’une peau semblable à celle delà figue, quoique plus dure; on l’ôtcquand on veut le manger. Mais les bananes sont malsaines, et donnent la fièvre à ceux qui en mangent. Ce pays produit aussi une espèce d’arbres très-élevés qu’on nomme zabucàes (i),sur