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AU LECTEUR. II que, de notre part, ce serait bien de la né gligence de ne pas les recueillir pour en conserver la mémoire, suivant l’usage des anciens auxquels rien n’écliappait, et qui faisaient mention de choses bien moins inté ressantes , dont le souvenir s’est ainsi con servé jusqu’à nous et vivra éternellement. Si les anciens Portugais n’avaient pas été, comme nos contemporains, si peu curieux d’écrire, on n’aurait pas perdu le souvenir de tant d’événements passés qui nous sont J entièrement inconnus aujourd’hui, et nous ne serions pas dans une ignorance si pro fonde sur tant de points , ce qui force les hommes les plus savants à feuilleter une grande quantité de livres sans pouvoir découvrir la manière dont ces faits se sont passés. Les Grecs et les Romains considéraient toutes les