DE SANCTA-CRDZ. 97 me de ces mêmes baleines; mais je suis per suadé ( mettant de côté ces opinions et d’au tres également erronées ) que c’est une li queur qui se forme au fond de la mer, non pas partout, mais seulement où la nature a disposé les choses pour en produire. Comme cette liqueur est l’aliment des ba leines"', on peut affirmer quelles en man gent jusqu’à satiété, et que les morceaux rejetés par la mer sortent de leur esto mac. S’il n’en était pas ainsi, et si l’am- bre était le produit des baleines elles-mêmes, on en trouverait sur toute la côte, puisqu’il y a partout des baleines. D’ailleurs, on l’a vu par l’expérience, plusieurs de ces poissons étant venus échouer sur la côte, on trouva dans leur ventre de gros morceaux d’ambre dont les qualités avaient déjà été altérées par les sucs digestifs, parce qu’il y avait quelque temps qu’ils étaient avalés ; et on en vit d’autres dans leur estomac qui étaient encore tout frais et qu’elles paraissaient avoir 11. 7