paraît avoir servi de chambre à coucher à la maîtresse; un marchand d’amours, Diane et Endymion, le jugement de Paris, Mars et Vénus, Paris et Hélène, Ulysse et Pénélope, Thétis et Vulcain, Bacchus et Ariadne, Jupiter et Junon, peints sur un fond noir en ornent les murs. La chambre du milieu (5) et la chambre (6), la première décorée de génies et la seconde d’enfants jouants, semblent avoir été destinées aux enfants. — Une porte mène de cette dernière chambre sur la plate-forme de la maison de devant. Il nous reste encore à visiter la dernière pièce, percée de quatre fenêtres et connue sous le nom de loggia (7). Le tableau que l’on y remarque sur un des murs, représente un concours musical; l’autre mur est orné d’uné Victoire et de génies. — Une porte conduit de cette pièce sur la terrasse (8) qui se trouve au dessus du grand triclinium, et on monte de là par un escaüer en pierre de 29 marches, dépourvu de garde-fou (9), sur le toit en forme de terrasse (10) de la maison principale, sur lequel est construite une pièce percée d’ouvertures sur les 4 côtés; de là le regard embrasse la charmante et ravissante contrée dans toute son étendue. — Ce point le plus élevé de la maison doit avoir été pour la famille comme une espèce de belvéder. Nous sommes au bout de nos pérégrinations à travers la magnifique construction pompéienne, nous n’avons plus qu’à faire observer à nos lecteurs que les tableaux qu’ils viennent de voir, sont des copies de ceux que l’on a trouvés à Herculanum et à Pompéi, et qui aujourd’hui ornent, pour la plupart, le musée de Naples. — Nous disons adieu à nos lecteurs et nous terminons notre oeuvre par ces paroles: