nommé par Sa Majesté Louis de Bavière, ce grand ami et protecteur éclairé des arts, conservateur de la maison pompéienne, qu’il avait enrichie de tant de preuves de son talent éminent. Quelques mois avant sa mort, à l’approche de sa fin, l’idée de laisser sans fortune une bonne et fidèle compagne, et cinq pauvres enfants en bas âge, navra profondément son coeur: il trembla pour l’avenir des siens, et se décida à s’adresser à son oncle, Richard-Janillon 2 ) châtelain du château de Heidel berg, chevalier de l’ordre royal de Bavière du mérite de Saint-Michel. Il lui confia les soucis qui tourmentaient son coeur d’époux, de père, et le pria de venir au secours de sa famille, quand il ne serait plus, en réunissant en un tout quelques notes qu’il avait prises sur la maison pompéienne, afin de préparer de cette sorte un petit revenu annuel à sa femme et à ses enfants. L’artiste mourut peu de temps après; mais Sa Ma jesté Louis, roi de Bavière, prit en considération la position de la veuve et lui accorda la place de surveillante et de cicérone de la maison pompéienne. 2 ) Monsieur Richard-Janillon est l’éditeur-propriétaire d’un livre qui jouit d’une grande vogue, savoir : »Les pérégrinations à travers les ruines du château de Heidelberg et ses environs. Rem. de l'imprimeur.