Ces belles et profondes paroles que Sa Majesté Maxi milien II., roi de Bavière, a consignées, à son retour de l’Italie, dans l’album de l’Association germanique de secours aux veuves et aux orphelins des artistes de mérite, s’ap pliquent également bien à notre opuscule qui a pour but de venir en aide à la famille d’un artiste distingué enlevé à la fleur de l’âge, et de prouver, par la description de l’ancienne Pompéi et le récit de sa destruction, toute la, fragilité des oeuvres humaines. C’est pour ce motif que Fauteur s’est permis de mettre en tête de son ouvrage ces lignes profondes dictées par le noble cœur du roi Maximilien II. Une triste et déplorable circonstance a déterminé l’auteur à publier ce livre, c’est la mort prématurée de Charles Richard ‘) peintre de talent. — Il avait été L’idéal de la beauté éternelle est empreint profondément dans mon ame; que, sous le feu de ce rayon, elle déploie ce qu’elle renferme. Cependant je ne vois souvent de l’oeuvre la plus hardie qu’une poignée de poussière; à quoi sert la force du bras, la force de l’esprit, puisque tout est destiné à devenir la proie de la décomposition? Ainsi j’ai appris à ne chercher qu’à remplir la volonté de Dieu, à m’abandonner tout entier au Seigneur et à tirer le meilleur parti possible du temps qui fuit si rapidement. ') Fils de Chrétien Richard, ancien châtelain d’Aschaffen- bourg et frère de l’éditeur.