127 CHAP1TRE VII. I. II no nous resto á parler que de la quatriéme zone, la plus vaste, la plus bello de toutes, solennelle de ses vieilles foréts, ríante de Ses prairies d’une éter- nolle verdure; contrées immenses inexplorées en core, d’une fécondité intarissable dontles habitanls á venir recueilleront les maternels bienfaits, tout prétsaujourd’hui pourla vieet le bonheur des futures populations. C’est ici oú les fds de l’liurope, allant a l’occident, s’arréteront, dans leurs pérégrinations, pour y fixer leur foyer. Le ciel le plus pur, le climat le plus doux et le plus sain, les productions les plus vastes et superbes, des habitudes paisibles qu’ils y Irouveront, toutes les plus charmantes scénes de la nature dont l’Océan (qu’ils entreverront de toute part á leurs pieds comino un souvenir de la more patrio) esl une part si splendide, tout autour d’eux les invitera á s’y fixer (1). Cependant nous aurons bien peu á parler de ces contrées. Quoi dire de ce qui est encore vierge de (1) Quoique uous ayons parlé des productions miuérales du pays en nous rapportaut d’une maniére genérale á la partie nord du Chili, nous ne pouvous nous erapécher d'ajouter ici quelqucs autres précieuses productions plus ahondantes au sud , et que Molina (qui habitad le sud du Chili) a consiguées