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L’OUGOGO. 75 leil ile- os, îisé sse, )lus ient )ète ire, 5 de ■ au les ou- îge. ide, eds, s se >, ÎÇUS iter, >oli- îent chef mr- l’un rme sera • les par mur lrbit rtir, 1, et arge moi, ; son Mi en me promettant quelques ânes, pour me tenir lieu des porteurs qui désertaient l’un après l’autre bien qùe j’eusse doublé leurs rations d’étoffe. J’en avais perdu plus de la moitié, quand je me décidai à me remettre en route, le 13 au matin, malgré les pluies qui tombaient à torrent et rendaient fort pénible la traversée des nullahs. Le 15, il fallut s’arrêter devant les progrès de l’inonda tion, et cette station forcée dura cinq jours. Pour en tirer le meilleur parti possible, je dépêchai vers Kazeh deux de mes hommes avec des lettres pour Mousa et le sheik Snayfdeux amis que nous nous y étions faits pendant la première expédition). Je leur demandais de m’envoyer soixante hommes, portant chacun trente rations de grain et quelques charges de tabac indigène. Mes gens, en effet, au milieu de leurs tribulations de toute sorte, regrettaient par-dessus tout de ne pouvoir fumer. D’autres mes sagers envoyés à Khoko, sur nos derrières, pour y échanger des étoffes contre du grain, revinrent les mains à peu près vides, soit de grain, soit d’étoffes. Par bonheur, bien que le gibier fût rare, Grant parvint à tuer un zèbre et une antilope. Le sixième jour, n’ayant pu réussir à jeter un arbre en travers du courant qui nous arrêtait, nous le passâmes à gué avec de l’eau jusqu’à la ceinture. Les huitmarches suivantes,—de quatre à cinq milles chacune, — accomplies péniblement et sans ordre dans un pays tout à fait désert, ne méritent pas qu’on s’y arrête. Elles portèrent le découragement dans nos rangs. A l’exception de trois, les Vouanyamouézi désertèrent tous, d’accord avec les gens de la côte, — et sous condition de partager avec ceux-ci, durant la traversée de l’Ounyamouézi, le produit des charges qu’ils nous avaient dérobées. Le 28, nous n’étions plus qu’à une marche de Jiwa-la-Mkoa, où nos hommes espéraient se refaire de la diète à laquelle ils avaient été soumis depuis plusieurs jours. Leur patience était à bout, et la plupart désertèrent pour arriver plus vite dans le paradis où je les aurais conduits le len demain. Là, plusieurs de ceux qui nous avaient quittés rejoi gnirent la colonne.Ils avaient appris, de certains voyageurs, que nos amis de Kazeh nous envoyaient un gros détachement d’es claves. Parmi ces fugitifs que nous ramenait un premier symp tôme de bonne fortune, il s’en trouvait deux, .Tohur et Moutwana, que je pus convaincre de vol, et que je chassai ignominieuse ment après les avoir fait flageller. Baraka, dans cette circon-