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III L’OUSACiARA. Halte et chasse dans les montagnes; — Intrigues de maître Baraka; — Petites misères et déceptions ; — Changement d’itinéraire ; — La mo dération punie ; — Une revanche ; — Le pain de singe et la liberté ! Par une pente insensible à l’œil, nous nous sommes élevés à 500 pieds au-dessus du cours de la rivière, et nous avons devant / nous, en deux lignes détachées, une chaîne de montagnes qui s’élève en certains endroits à 5 ou 6000 pieds. Elles sont ha bitées par une race à demi pas torale^ demi agricole qui, par tout où on peut se procurer de l’eau, partout où on est à l’abri de ces guerres qui sont en dé finitive de véritables chasses à l’homme, sait faire pousser des moissons abondantes; les ha bitants, timides et farouches, pauvrement vêtus et de mine affamée, perchent sur les hau teurs les plus inaccessibles ; Natif de l’Ousagara. leurs villages se composent de hutles coniques, plus ou moins nombreuses selon que leurs chefs ont plus ou moins d’in fluence. Fort peu sont en état de se procurer des étoffes ; la plu part ont un vêtement que j’appellerais volontiers un « jupon