APPENDICE A. PERSONNEL INDIGÈNE DE L’EXPÉDITION. Les hommes qui la composaient s’étaient individuellement enga gés par devant le colonel Rlgby, le sheik Said, Bombay et moi- même, à me suivre comme serviteurs, d’après le contrat ci-dessous enregistré sur les livres du consulat anglais, à Zanzibar, le 8 sep tembre 1860 : «Moyennant que je paye immédiatement, en monnaie de cours, au sheik Said, 500 dollars; à Bombay, Baraka et Rahan, 60 dollars chacun; aux Vouangouana, 25 dollarspartête,etauxjardiniers Voua- touma du sultan Majid, 7 dollars chacun; — moyennant aussi que je leur promets à tous les mêmes sommes, payables lors de noire arrivée en Égypte, plus des vêtements et des rations, à titre gratuit, pendant le voyage, et un passage, également gratuit, d’Égypte à Zanzibar; — les susdits s’obligent à me suivre sur tous les points du continent africain où je voudrai les conduire, et à me rendre, sans hésitation, tous les genres de service qu’on peut raison nablement demander à des hommes de leur classe quand ils sont attachés à une caravane. » \ L’argent ci-dessus ayant été payé à la vue de tous, la mention portée sur les registres fut contre-signée, et la convention se trouva conclue.