XX LE MADL Les confins de la civilisation. — Premier contact de l’Europe et de l’A frique. — Les Turcs de üebono. — Mahamed. — Obstacles nouveaux, manœuvres nouvelles. — Fêtes indigènes. — Nos adieux à Kidgwiga. — L’expédition mystérieuse. — Translation d’un village. — Comment l’ivoire voyage.— L’arbre d’Apuddo. — Nous retrouvons le Nil. — Une attaque repoussée. — Chasse au buffle. — Tyrannie des Turcs. —< Le convoi grossit. — Hostilités menaçantes. — Gondokoro. — Baker au lieu de Petherick. — Les trois Hollandaises. — Offres obligeantes. — — Un successeur. — La mission autrichienne. — Petherick et son vakil. — Une récompense opportune. — Fin du voyage. 3 déc. Faloro. — Pour combler les lacunes de son hospitalité, le chef dont je viens de parler en dernier lieu ne nous a laissé partir qu’après force libations de pombé. 11 y a même joint, par une prévenance phénoménale, de l’eau chaude pour nos ablu tions. Deux heures après l’avoir quitté, nous arrivâmes au palais de Piéjoko, personnage de quelque importance, qui insistait pour nous garder chez lui, et aux instances duquel s’associaient mes porteurs, toujours disposés à me faire perdre un jour de plus. Mais je ne voulus entendre à rien, et, laissant derrière moi la moitié de mon escorte, nous poussâmes en avant, mon camarade et moi, pressés que nous étions de rejoindre l’expédi tion de Petherick. Ce que nous prenions alors pour son avant- garde campait sous le 3° 10' 33" de latitude nord et le 31“ 50' 45" de longitude est. Dès que nous fûmes en vue, c’est-à-dire au coucher du soleil, mes gens sollicitèrent l’autorisation de lâcher