XVIII SIX SEMAINES CHEZ KAMRASI. Bouderie. — Reproches amers. — On veut nous enlever. — Nouvelles de l’Ouganda. — Comme quoi nous sommes prisonniers. — Une réponse ad hominem. — Ne touchez pas à la.... carabine. — Triomphe d’un sorcier. — Précautions dynastiques. — Talisman à l’usage des pasteurs d’hommes. — Fraternité artificielle. — Je me rends incommode. — Les bûches symboliques. — Nouvelles de l’Ouganda. — Leçons bibliques. — La boite à pilules. — Retour de Bombay. — Ce que devient Petherick. — Le nain du roi. — Ultimatum. 26 septembre. — Le roi nous boude. Il lui en coûte d’être sorti de chez nous les mains vides (mwiko) et il nous fait faire indi rectement toute sorte de reproches à ce sujet. Il est temps de se montrer, bien évidemment. Nous faisons remplir un sac de la rassade la plus commune, et après y avoir joint le chronomètre remis à bien, nous expédions le tout à Sa Majesté, avec les allu sions les plus amères « au misérable mendiant qui est venu chez nous, non pour nous voir, mais pour obtenir à force d’instances quelques libéralités contraintes. Nous n’avons aucun désir de conserver de pareilles relations, et par conséquent nous n’irons plus chez le roi; nous n’accepterons ni'son pain ni sa bière. » Ce langage hardi réussit au delà de mes espérances. Leroi faiblit et s’excuse. Il est fâché d’avoir perdu notre amitié par une demande indiscrète, et sollicite notre pardon. « Mendiant, il ne l’est point, car il a des vaches. Les perles seulement lui font défaut. » Frij, qui faisait partie de la députation, a surpris les pro pos de quelques Vouakoungou, d’après lesquels un détachement