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XV PENTES SEPTENTRIONALES DE L’AFRIQUE. Incident tragique. — Nouvelles émotions. — Brigandages des Vouan- gouana. — Recours à Mtésa. — On veut nous brûler vifs. — Nous nous séparons encore. — Arrivée aux bords du Nil. — Doctrines épicu riennes de maître Bombay. — Chasses. —Le tette-chèvre. —Gazette de la cour. — Recette contre les éléphants. — Un décor de mélodrame. — Le domaine ecclésiastique. — Chutes Ripon. — Détails géographi ques. — L’antilope n’samma. — Le Sakibobo expie ses méfaits. — Rap port de Bombay. — Coutume bizarre des Vouanyoro. 7 juillet. Namavundou. —8, Nasiriè. — 9, Narnaouja. — 10, Baja. — 11 ,Kari.— A une heure de l’après-midi commence notre voyage au Nord. Budja est chargé de la direction générale; un lieutenant du sakibobo doit, à la première station, nous pourvoir dé soixante vaches ; Kasoro, enfin (M. le Chat) lieutenant de Jumba, nous procurera des barques à Ourondogani. Les Vouan- gouana protestent, n’ayant pas de rations, qu’ils ne porteront pas de fardeaux, et menacent de nous tirer dessus si nous voulons les y contraindre; ils oublient, en premier lieu, que j’ai payé leur nourriture en donnant au roi divers objets, fusils, chrono mètres, etc., qui représentent une valeur de deux mille dollars; secondement, ce qui est bien plus essentiel, que les munitions de guerre sont entre nos mains. Un judicieux emploi de la bas tonnade, que nous leur faisons entrevoir en perspective, remet les choses sur un meilleur pied, et nous franchissons en cinq jours, à travers un beau pays montagneux où les riches cultures alternent avec les jungles, une distance de trente miles qui sé-