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LE PALAIS DE L’OUGANDA. 263 rangs, el derrière laquelle marchaient en bon ordre les porteurs de mon présent. Au lieu d’aller droit à Sa Majesté, comme pour lui serrer la main, je restai à l’extérieur de l’espèce d’enceinte que formaientlesVouakoungou, accroupis sur les trois côtés d’un carré. Tous étaient vêtus de peaux, la plupart de peaux de va che ; quelques-uns, en très-petit nombre, avaient des peaux de chat-pard nouées autour de la taille, indice du sang royal qui Le roi Mtésa. coulait dans leurs veines. Je fus requis de l'aire halte à l’endroit où je m’étais placé moi-même, et de m’asseoir par conséquent en plein soleil ; aussi me hétai-jede mettre mon chapeau et d’ou vrir mon parasol,—phénomène qui, par parenthèse, excita l’admi- ration et l’hilarité universelles; puis je commandai à ma garde de serrer les rangs. Je m’assis enfin pour contempler à mon aise un spectacle si nouveau pour moi. Il avait quelque chose d’éminem-