CHAPITRE VIII. 3o i *•»!« I» V-*!-» J-» »•* X*l<* »-»»-♦ »<* K»*<* »)»•>! * CHAPITRE VIII. DD COURAGE ET DE 1/ACTIVITE. 1). Le courage et la force de corps et d’esprit sont-ils des vertus dans la loi naturelle ? R. Oui, et des vertus très-importantes ; car elles sont des moyens efficaces et indispensables de pourvoir à notre conservation et à notre bicn-ctre. L’homine courageux et fort repousse l’oppression, défend sa vie, sa liberté, sa pro • priété; par son travail il se procure une subsistance abon dante, et il en jouit avec tranquillité et paix d’ame. Que s’il lui arrive des malheurs dont n’ait pu le garantir sa prudence, il les supporte avec fermeté et résignation ; et voilà pourquoi les anciens moralistes avaient compté la force et le courage au rang des quatre vertus principales. Z). Doit-on considérer la faiblesse et la lâcheté comme des vices? R. Oui, puisqu’il est vrai qu’elles portent avec elles mille calamités. L’homme faible ou lâche vit dans des sou cis, dans des angoisses perpétuelles ; il mine sa santé par la terreur, souvent mal fondée, d’attaques et de dangers ; et cette terreur, qui est un mal, n’est pas un remède ; elle le rend au contraire l’esclave de quiconque veut l’oppri mer ; par la servitude et l’avilissement de toutes ses facul-