LA LOI NATURELLE. 294 vres d’esprit, eutend-il parler des ignoraus et des im- prudens? R. Non ; car, en même temps qu’il conseille la simpli cité des colombes, il ajoute la prudente finesse des ser- pens. Par simplicité d’esprit on entend la droiture, et le précepte de l’Évangile n’est que celui de la nature. CHAPITRE VI. DE LA TEMPERANCE. * JD. Qu’est-ce que la tempérance ? R. C’est un usage réglé de nos facultés, qui fait que nous 11’excédous jamais, dans nos sensations, le but de la nature à nous conserver; c’est la modération des pas sions. . D. Quel est le vice contraire à la tempérance? R. C’est le dérèglement des passions, l’avidité de tou tes les jouissances, en un mot, la cupidité. D. Quelles sont les branches principales de la tempé rance ? R. Ce sont la sobriété, la continence ou la chasteté. D. Comment la loi naturelle prescrit-elle la sobriété ? R. Par son influence puissante sur notre santé. L’homme sobre digère avec bien-être; il n’est point accablé du poids des alimens ; ses idées sont claires et faciles, il remplit