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a56 NOTES. c. 17 ); et dans les Saturnales, il dit : Jupiter est le soleil lui-même ; c’est encore ce qui a fait dire à Virgile : « I.’cs- » prit alimente la vie (des êtres ), et l'ame répandue dans » les vastes membres ( de l’univers) en agite la masse, et » ne forme qu’un corps immense. » « Youpiter, disent les vers très-anciens de la secte des » orphiques nés en Égypte, vers recueillis par ünomacrite, » au temps de Pisistrate, Youpiter, que l’on peint la fou- » dre à la main, est le commencement, l’origine, la fin et » le milieu de toutes choses : puissance une et universelle, il » régit tout, le ciel, la terre , le feu , l’eau, les élémens, le » jour,la nuit. Voilà ce qui compose son corps immense; » ses yeux sont le soleil et la lune ; il est l’éternité, l’espace. » Enfin, ajoute Porphyre, Jupiter est le monde, l'univers, 11 ce qui constitue l’existence et la vie de tous les êtres. Or, » continue le même auteur, comme les philosophes disser- » taient sur la nature et les parties constituantes de ce dieu, » et qu’ils 11’imaginaient aucune figure qui représentât tous » ses attributs , ils le peignirent sous l’apparence d'un » homme.... 11 est assis, pour faire allusion à son essence » immuable ; il est découvert dans la partie supérieure du » corps, parce que c’est dans les parties supérieures de l’u- » nivers (les astres ), qu’il s’ofl’re le plus à découvert. Il » est couvert depuis la ceinture , parce qu’il est le plus » voilé dans les choses terrestres. Il tient un sceptre de la » main gauchq, parce que le cœur est de ce côté , et que « le cœur est le siège de l’entendement qui ( dans les hom- » mes) règle toutes les actions. » ( Voy. Eusèbe, Prœpar- Evang., pag. 100.) Enfin, voici un passage du géographe philosophe Strabon , qui lève tous les doutes par l’identité des idées de Moïse et de celles des théologiens païens. « Moïse, qui fut un des prêtres égyptiens, enseigna que » c’était une erreur monstrueuse de représenter la Divinité