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NOTES. 255 » maux. LesThébains sont les seuls qui ne paient pas de pci il • » très, perce qu’ils adorent un dieu dont les formes 11e tom- u bent pas sous les sens et ne se figurent point. » Et voilà le dieu que Moïse, élevé à Héliopolis, adopta par préférence, mais qu’il n’inventa point. Pag. 184, ligne i re . {Et Yahouh, décelé par son propre nom.) Telle est la vraie prononciation du Jéhovah de nos modernes, qui choquent en cela toutes les règles de la cri tique , puisqu’il est constant que les anciens , surtout les orientaux Syriens et Phéniciens, ne connurent jamais ni le Jé ni le v, venus des Tartares. L’usage subsistant des Ara bes, que nous rétablissons ici, est confirmé par Diodore, qui nomme Iatv le dieu de Moïse (lib. 1 ); et l’on voit que law et Iahouh sont le meme mot : l’identité se continue dans celui de Ioupiter; mais afin de la rendre plus com plète, nous allons la démontrer par le sens même. E11 hébreu, c’est-à-dire dans l’un des dialectes de la lan gue commune à la basse Asie, le mot Yahouh équivaut à notre périphrase celui qui est lui, Vêtre existant, c’est-à- dire le principe de la vie, le moteur ou même le mouvement ( l’ame universelle des êtres ). Or, qu’est-ce que Jupiter ? Ecoutons les Latins et les Grecs expliquant leur théologie : « Les Égyptiens, dit Diodore d’après Manéthon, prêtre de » Memphis , les Égyptiens, donnant des noms aux cinq 1) élémens, ont appelé l'esprit (ou éther) Youpiter, à rai- » son du sens propre de ce mot; car l'esprit est la source » de la vie, l’auteur du principe vital dans les animaux ; » et c’est par cette raison qu’ils le regardèrent comme le père, » le générateur des êtres. » Voilà pourquoi Homère dit père et roi des hommes et des dieux. ( Diod., lib. 1 , sect. 1. ) Chez les théologiens, dit Macrobe, Youpiter est l’ame du monde; de là le mot de Virgile : Muses, commençons par Youpiter : tout est plein de Youpiter ( Songe de Scipion , \