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NOTES. 26 3 Dius, qui s’entend aussi du soleil, doit venir de dlh, éper- vier. « Les Égyptiens , dit Porphyre ( Euseb. , Prœp. » Evang. y p. 92 ), peignirent le soleil sous l'emblème d’un » èpervier, parce que cet oiseau vole au plus haut des airs, » où abonde la lumière. » Et, en efFêt, on voit sans cesse au Kaire des milliers de ces oiseaux planer dans l’air, d’où ils 11e descendent que pour importuner par leur cri qui imite la syllabe dih; et ici, comme dans l’exemple précé dent, se retrouve l’analogie des mots dies y jour } lumière f et dius, dieu, soleil. Pag. 182, ligne 28. ( Hâtèrent par leurs disputes le pro grès des sciences et des découvertes. ) L’une des preuves les plus plausibles que ces systèmes furent inventés en Égypte , réside surtout en ce que ce pays est le seul où l’on voit un corps complet de doctrine formé dès la plus haute antiquité. Clément d’Alexandrie nous a transmis ( Stromat. lib. vi) un détail curieux de lyi volumes que l’on portait dans la procession d’isis. « Le chef, dit-il, ou chantre, porte un » des instrumens, symboles de la musique, et deux livres de » Mercure, contenant, l’un des hymnes aux dieux, l’au- » tre la liste des rois. Après lui Vhoroscope ( l’observateur » du temps ) porte une palme et une horloge, symboles de » l’astrologie ; il doit savoir par cœur les quatre livres de >» Mercure qui traitent de l’astrologie, le premier sur l’or- » dre des planètes, le second sur les levers du soleil et de la » lune, et les deux autres sur les aspects et levers des astres. » H écrivain sacré vient ensuite, ayant des plumes sur la » tète (comme Kneph), et en main un livre, de l’encre et » un roseau pour écrire ( ainsi que le pratiquent encore les » Arabes ); il doit connaître les hiéroglyphes, la descrip- » tion de l’univers, le cours du soleil, de la lune, des pla- » nètesj la division de l’Égypte ( en 36 nomes ), le cours