Volltext Seite (XML)
200 NOTES. zes sont ces mêmes orphiques que Plutarque nous peint comme des charlatans qui ne mangeaient point de viande, vendaient des talismans, des pierres, etc., et trompaient les particuliers et même les gouvememens. Yoy. un savant Mémoire deFréret, sur les Orphiques, Acad, des Inscript., tom. xxiii , inT4 u - Pag. 177, ligne i5. {Sur sa tête une sphère d’or.) Voy. Porphyre , dans Eusèbe , Prœpar. Evangel., lih. ni, pag. 115. Pag. 179, ligne 10. {De là tout le système de l’immorta lité de l'ame. ) Dans le système des premiers spiritualistes, Pâme n’était point créée avec le corps, ou en même temps que lui, pour y être insérée; elle existait antérieurement et de toute éternité. Voici, en peu de mots, la doctrine qu’ex pose Macrobe à cet égard. Somn. Scip, passim. « Il existe un fluide lumineux, igné, très-subtil, qui, sous le nom d’æther et de spiritus, remplit l’univers; il compose la substance du soleil et des astres ; il est le prin cipe et l’agent essentiel de tout mouvement, de toute vie; il est la Divinité. Quand un corps doit être animé sur la terre, une molécule ronde de ce fluide gravite par la voie lactée vers la sphère lunaire ; et, parvenue là, elle se com bine avec un air plus grossier, et devient propre à s’associer à la matière : alors elle entre dans le corps qui se forme > le remplit tout entier, l’anime, croît, souffre, grandit et diminue avec lui : lorsqu’ensuite il périt et que ses élémens grossiers se dissolvent, cette molécule incorruptible s’en sépare, et elle se réunirait de suite au grand océan de l’é ther , si sa combinaison avec P air lunaire 11e la retenait : c’est cet air ( ou gaz ) qui, conservant les formes du corps , reste dans l’état d’ombre ou de fantôme, image parfaite du défunt. Les Grecs appelaient cette ombre l’image ou l’idole