NOTES. 245 luge; et tous ces déluges des mythologies ne sont, tantôt que l'hiver et les pluies , et tantôt le débordement du Nil ; de même que les prétendus incendies qui doivent terminer le monde, ne sont que la saison d’été. Voilà pourquoi Aris tote , De meleoris, lib. 1, c. i4 , dit que l’hiver de la grande année cyclique est un déluge , et son été un incendie. « Les Égyptiens , dit Porphyre, emploient chaque année un talis man en mémoire du monde ; au solstice d’été , ils marquent de rouge les maisons, les troupeaux, les arbres, disant que ce jour-là tout le monde a été incendié. C’était aussi alors que se célébrait la danse pyrrhique ou de l'incendie. » ( Et ceci explique l’origine des purilications par le feu et par l’eau; car ayant appelé le tropique du cancer portes des deux et de la chaleur, ou feu céleste, et celui du capricorne porte du déluge ou de l'eau, il fut censé que les esprits ou ames qui passaient par ces portes pour aller et venir aux cieux, étaient rôtis ou baignés : de là le baptême de Mitlira, et le passage à travers les flammes , pratiqués dans tout l’Orient long-temps avant Moïse. ) Pag. 167 , ligne 25. (Dans la Perse , en un temps posté rieur. ) Dans un temps postérieur, c’est-à-dire lorsque le bélier devint le signe équinoxial, ou plutôt lorsque le dé rangement du ciel eut fait apercevoir que ce n’était plus le taureau. Pag. 158, ligne 19. (Tous les actes religieux du genre gai.) Toutes les fêtes anciennes, relatives au retour ou à l’exalta tion du soleil, portaient ce caractère : de là les hilaria du calendrier romain an passage (pasclia) de l’équinoxe vernal. Les danses étaient des imitations de la marche des planètes. Celle des derviches la figure encore aujourd’hui. Pag. iC8 , ligne 24. ( Tous les actes religieux du genre