NOTES. 243 Pag. 166, ligne 29. ( Dans la projection de la sphère que traçaient les prêtres astronomes. ) Iæs anciens prêtres eu rent trois espèces de projection , qu’il est utile de faire con naître au lecteur. » Nous lisons dans Eubulus , dit Porphyre, que Zoroas- tre fut le premier qui, ayant choisi dans les montagnes voisines de la Perse uné caverne agréablement située, la con sacra à Mithra (le soleil), créateur et pire de toutes choses ; c’est-à-dire qu’ayant partagé cet autre en divisions géomé triques qui représentaient les climats et les élémens, il imita eu petit l’ordre et la disposition de l’univers par Mi thra. Après Zoroastre , ce devint un usage de consacrer les antres à la célébration des mystères ; en sorte que, de même que les temples sont affectés aux. dieux célestes , les autels champêtres aux héros et aux dieux terrestres , les souter rains aux dieux infernaux ( inférieurs ) ; de même les an tres et les grottes furent spécialement attribués au monde, à l'univers et aux nymphes : de là est venue à Pythagore et à Platon l’idée d’appeler le monde une caverne, un antre. ( Porphyre, De antro Nympharum. ) » Voici donc une première projection en relief ; et quoi que les Perses aient fait honneur de son invention à Zoroas tre , on peut assurer qu’elle eut lieu chez les Égyptiens, et que même étant la plus simple, elle dut y être la plus an cienne ; les cavernes de Xhèbes , remplies de peintures, au torisent ce sentiment. » En voici une seconde: a Les prophètes ou hiérophantes des Égyptiens, dit l’évêque Synnesius , qui avait été initié aux mystères, ne permettent pas aux ouvriers ordinaires de faire les idoles ou images des dieux ; mais ils descendent eux-mêmes dans les antres sacrés , où ils ont des coffres ca chés , qui renferment certaines sphères sur lesquelles ils composent ces images en secret et à l’insu du peuple , qui méprise les choses simples et naturelles, et qui veut des pro-