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NOTES. vans ( à la vie ), et 2° partans , 3» dieu , 4° liait, 5° l’injus tice. ( Voyez Isis et Osiris. ) » Les Égyptiens, ajoute-t-il, peignent le monde par un scarabée, parce que cet insecte pousse à contre-sens de sa marche une boule qui contient ses œufs, comme le ciel des fixes pousse le soleil (jaune de l’œuf) à contre-sens de sa rotation. » Ils peignent le monde par le nombre cinq, qui est celui des élémens, savoir, ditDiodore, laterre, l’eau,l’air, le feu et l’éther ou spiritus (ils sont les mêmes chez les In diens ) ; et, selon les mystiques, dans Macrobe , ce sont le Dieu suprême ou premier mobile, l’intelligence ou mens uée de lui, l’ame du monde qui en procède , les sphères cé lestes et les choses terrestres. De là, ajoute Plutarque , l’ana logie de pente , cinq ( eu grec) , à Pan, le tout. » I.’âne, dit-il encore, désigne Typhon, parce qu’il est de couleur rousse, comme lui ; or Typhon est tout ce qui est bourbeux, limoneux » ( et j’observerai qu’en hébreu , limon, couleur rousse , et âne, sont des mots formés de la même racine hamr). De plus, Yamblique nous a dit que le limon désignait la matière, et il ajoute ailleurs que tout mal, toute corruption viennent de la matière; ce qui, com paré au mot de Macrobe, tout est périssable, sujet au chan gement dans la sphère céleste, nous donne la théorie du sys tème d’abord physique , puis moralisé, du bien et du mal des anciens. ( Voy. encore le Mémoire sur le zodiaque de liendera, que le savant Dupuis a inséré dans le journal in titulé : Revue philosophique, année 1801.) Pag. 164, ligne 23. (Une cause insensée de superstition.) C’est le propre texte de Plutarque, qui raconte que ces di vers cultes furent donnés par un roi d’Égypte , aux différen tes villes, pour les désunir et les asservir ( et ces rois étaient pris dans la caste des prêtres ). Voyez Isis et Osiris.