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NOTES. 23^ (le tous les Cultes , a rassemblé une foule de preuves que jadis la balance était placée à l’équinoxe du printemps , et le bélier à l’équinoxe d’automne ; c’est-à-dire que la pré cession des équinoxes a causé un déplacement de plus de sept signes. L’action de ce phénomène est incontestable : les calculs les plus récens l’évaluent à 5o secondes 12 ou i5 tierces par an ; donc chaque degré de signe zodiacal est déplacé et mis en arrière ; en yi ans 8 ou 9 mois j donc un signe entier en 2152 ou 53 ans. Or si, comme il est de fait, le point équinoxial du printemps fut juste au 1 er degré du bélier, l’an 388 avant J.-C. ; c’est-à-dire si, à cette époque , le soleil avait parcouru et mis en arrière tout ce signe, pour entrer dans les poissons, qu’il a quittés de nos jours, il s’ensuit qu’il avait quitté le taureau 2153 ans auparavant > c’est-à-dire vers l’an 254o avant J.-C., et qu’ily était entré vers l’an 4692 avant J.-C. Ainsi, remontant de signe eu signe, le 1 e1 ' degré du bélier avait été le point équinoxial d’automne environ 12,912 ans avant l’an 388, c’est-à-dire i3,3oo ans avant l’ère chrétienne : ajoutez nos dix-huit siè cles, vous avez quinze mille et cent ans, et de plus , la quantité de temps et de siècles qu’il fallut pour ame ner les connaissances astronomiques à ce degré d’élévation. Maintenant remarquez que le culte du signe taureau joue un rôle principal chez les Égyptiens , les Perses, les Japo nais , etc. ; ce qui indique à cette époque une marche com mune d’idées chez ces divers peuples. Les cinq ou six mille ans de la Genèse ne font objection que pour ceux qui y croient par éducation. ( Voy % à ce sujet l’analyse de la Ge nèse, dans 1c tom. I er des Recherches nouvelles sur VHis toire ancienne ; voy. aussi V Origine des constellations , par Dupuis, 1781 ; Y Origine des Cultes, en 3 volumes in-4° , i79i , et le Zodiaque chronologique, in-4° , 180G.) Pag. i55, ligne (Les noms des objets terrestres qui leur