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NOTES. a34 de ses sens. ) Voilà précisément où ont échoué les anciens, et d’où sont venues leurs erreurs : ils ont supposé les idées de Dieu innées, coéternelles à l’âme ; et de là toutes les rêveries développées dans Platon et Jamblique. Voy. le Timèe, le Phédon, et De mysteriis Ægyptiorum, sect. 1 ", chap. 3. Pag. i5o, ligne i3. [Le témoignage de tous les anciens monumens.) Il résulte clairement, dit Plutarque, des vers d’Orphée et des livres sacrés des Égyptiens et des Phry giens que la théologie ancienne, non-seulement des Grecs, mais en général de tous les peuples , ne fut autre chose qu’un système de physique, qu’un tableau des opérations de la nature, enveloppé d’allégories mystérieuses et de symboles énigmatiques ; de manière que la multitude igno rante s’attachât plutôt au sens apparent qu’au sens caché, et que même dans ce qu’elle comprenait de ce dernier, elle supposât toujours quelque chose de plus profond que ce qui paraissait. Plutarque,fragment d'un ouvrage per du , cité dans Eusèbe, Prœpar. Evang., lih. 111, chap. 1, page 85. I.a plupart des philosophes, dit Porphyre, et entre autres Chœremon [ qui vécut en Egypte dans le premier siècle de l'ère chrétienne ), ne pensent pas qu’il ait jamais existé d’autre monde que celui que nous voyons; et ils 11e rccon. naissent pas d’autres dieux, de tous ceux qu’allèguent les égyptiens , que ce que l’on appelle vulgairement les planè tes , les signes du zodiaque et les constellations, qui jouent avec eux en aspect [de lever et de coucher)-, à quoi ils ajoutent leurs divisions en décans ou maîtres du temps, qu’ils appellent les chefs forts et puissans, dont les noms , les vertus curatives des maladies, les couchers , les levers, les présages de ce qui doit arriver, font la matière des almanachs (c’est-à-dire que les prêtres égyptiens faisaient