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NOTES. 2'_i8 Pag. 129, ligne 14. l es Vedas ou Vedams sont les livres sacrés des Indous , comme les bibles chez nous. O11 eu compte trois : le Rick Veda, le Yadjour Veda, et le Sam a Veda : ils sont si rares dans l’Inde, que les Anglais ont eu beaucoup de peine à en trouver un original, dont ils ont fait faire une copie déposée au British Muséum ; ceux qui comptent quatre Vedas y comprennent l'Attar Veda, qui traite des cérémonies, et qui est perdu. Il y a ensuite des Commentaires nommés Upanishada, dont l’un a été publié par Anquetil du Péron, sous le titre de Oupnekhat, livre curieux, en ce qu’il donne une idée de tous les autres. La date de ces livres passe 25 siècles au-dessus de notre ère ; leur contenu prouve que toutes les rêveries des métaphysiciens grecs viennent de l’Inde et de l’Égypte. — Depuis l’an 1788, les savans anglais exploitent dans l’Inde une mine de litté rature dont on n’avait aucune idée en Europe, et qui prouve que la civilisation de l’Inde remonte à une très-liaute anti quité. Après les Vedas viennent les Chastras, au nombre de six. Ils traitent de théologie et de sciences. Puis vien nent , au nombre de dix-huit, les Pouranas, qui traitent de mythologie et d’histoire : voyez le Bahgouet-gulta, le Baga Vedam , et l'Ezour-Vedam , traduits en fran çais , etc. Pag. i33, ligne 1. Toute cette cosmogonie des lamas, des bonzes, et même des brames , comme l’atteste Henri Lord , revient littéralement à celle des anciens Égyptiens. « I.es » Egyptiens, dit Porphyre, appellent Kneph , l’intelli- » gence ou cause effectrice (de l’univers). Ils racontent » que ce dieu rendit par la bouche un œuf, duquel fut » produit un autre dieu, nommé Phtha ou Vulcaiu ( le feu » principe, le soleil ), et ils ajoutent que cet œuf est le » monde. » Euseb., Prœp. Evang., pag. ii5.