XII NOTICE sage. M. de Yolney, traite, dans cette diatribe , d’ignorant et de hottentot, sut conserver dans sa défense tous les avantages que lui donnaient les torts de son adversaire : il répondit en an glais , et les compatriotes de Priestley ne purent reconnaître un Français, dans cette réponse, qu a sa finesse et à son urbanité. Pendant que M. de Volney était en Améri que , on avait créé en France ce corps littéraire qui, sous le nom d’institut, prit en peu d’an nées un rang distingué parmi les sociétés sa vantes de l’Europe. Le nom de notre illustre voyageur s’y trouva inscrit dès la première for mation , et il acquit de nouveaux droits aux honneurs académiques, qui lui avaient été dé cernés pendant son absence, en publiant les observations qu’il avait faites aux États-Unis. Ces droits se sont multipliés par les travaux historiques et philologiques de l’académicien : l’examen et la justification de la chronologie d’Hérodote, de nombreuses^et profondes re cherches sur l’histoire des peuples les plus an ciens , ont occupé long-temps le savant qui avait observé leurs monumens et leurs traces dans les pays qu’ils avaient habités. L’expé rience qu’il avait faite de l’utilité des langues orientales , lui avait fait concevoir un vif désir