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CHAPITRE XXII. 177 leur pensée tantôt par l’emblème de Pan (le grand tout), ou de Jupiter au front à?étoiles, au corps planétaire, aux pieds d’animaux, ou de Fœuf orphique , dont le jaune, suspendu au milieu d’un liquide enceint d’une voûte, figura 1 c globe du soleil nageant dans Xéther au milieu de la voûte des cieux : tantôt par celui 31un grand serpent rond, figurant les cieux où ils plaçaient le pre mier mobile, par cette raison de couleur d’azur, par semé de taches d’or (les étoiles), dévorant sa queue, c’est-à-dire rentrant en lui-même et se repliant éter nellement comme les révolutions des sphères : tantôt par celui d’un homme ayant les pieds liés et joints, pour signifier Yexistence immuable ; enveloppé d’un man teau de toutes les couleurs, comme le spectacle de la nature, et portant sur sa tête une sphère d’or, emblème de la sphère des étoiles : ou par celui d’un autre homme quelquefois assis sur la fleur du lotos portée sur l’abîme des eaux, quelquefois couché sur une pile de douze car reaux, figurant les douze signes célestes. Et voilà In diens, Japonais, Siamois, Tibétains, Chinois, la théologie qui, fondée par les Égyptiens, s’est transmise et gardée chez vous dans les tableaux que vous tracez de Brahma, de Beddou , de Sommonacodom, d’Omito : Voilà même, hébreux et chrétiens! l’opinion dont vous avez conservé une parcelle dans votre dieu, souffle porté sur les eaux, par une allusion au vent, qui, à l’origine du monde, c’est-à-dire au départ des sphères du signe du cancer, annonçait l’inondation du Nil, et semblait préparer la création. , 7-