— 4o — Tranchons le mot : M. de Pontécoulant n’a rien com pris aux quelques lignes, d’ailleurs parfaitement lu cides, queFourier a consacrées à l’explication de mes expériences. Il s’agissaitlà des propriétés qu’acquièrent les rayons lumineux au moment où ils sortent, sous des inclinaisons obliques, de la surface des corps in candescents solides, liquides ou gazeux, propriétés qui se conservent tant que des réflexions ou des ré fractions ultérieures ne viennent pas les modifier. Eh bien ! l’auteur supprime d’abord toute mention de l’inclinaison, ce qui suffisait amplement pour rendre le reste inintelligible. Il fait plus, cependant : il prend les qualités des rayons sortants pour des propriétés immuables ; il prive ainsi la lumière solaire de la fa culté de polarisation, et condamne, en mon nom, le monde entier à ne faire des expériences de ce genre que la nuit, avec des lumières artificielles émanées de solides ou de liquides ! En vérité, ceci, M. de Pontécoulant, passe toutes les bornes; c’est bien réellement de la diffamation scientifique. Appelez-moi de nouveau juge bilieux, in civil , de mauvaise compagnie ; assaisonnez ces améni tés littéraires et de si bon ton, d’une grosse dénoncia tion politique, je m’yrésigne. Malgré les avantages que me donneraient, M. l’Officier, certains renseignements venus de bonne source , sur le système d’intimidation dont vous paraissez vouloir faire usage contre ceux qui ont le malheur de trouver vos formules inexactes, je ne vous suivrai point dans cette arène ; mais, en re vanche et pour prix de mes concessions, veuillez, je vous en supplie, veuillez vous abstenir de parler ja mais en mon nom; faites-moi la grâce de ne plus me