- 37 - coulant a changé tout cela. 11 fait maintenant de la physique d’une méthode toute nouvelle; c’est le Sgana- relle de l’optique et de l’astronomie. Remarque bien que pour ne pas entrer dans une discussion numérique, qui, suivant toute apparence aurait été hors de la portée de M. de Pontécoulant, je me suis abstenu de parler du pouvoir dispersif de l’at mosphère, et, aussi, du pouvoir absorbant. Permets-moi, cher ami, de reporter un moment tes souvenirs sur des expériences de polarisation aux quelles tu voulus bien jadis accorder un vif intérêt et qui, je crois, n’en étaient pas tout-à-fait indignes. Tu verras ensuite ce qu’elles sont devenues en passant par les mains de M. de Pontécoulant. Un rayon lumineux, quel que soit le corps d’où il est sorti, éprouve des modifications physiques singulières quand il se réfléchit sous un angle suffisamment ou vert, ou lorsqu’il subit une forte réfraction en passant d’un milieu dans un autre milieu; il acquiert ainsi en se réfléchissant ou en se réfractant, des propriétés qui le distinguent de la lumière naturelle. Ces propriétés constituent ce qu’on appelle la polarisation. L’exis tence de la polarisation se constate par divers instru ments nommés polariscopes. A l’aide d’un polariscope de mon invention, je reconnus, il y a plus de vingt ans, que la lumière de tous les corps terrestres incandes cents, solides ou liquides, est de la lumière naturelle, tant qu’elle émane du corps sous des incidences per pendiculaires. Celle, au contraire, qui sort de la sur face incandescente sous un angle aigu, offre des mar ques manifestes de polarisation. Je ne m’arrête pas à rappeler ici, comment je déduisis de ce fait la consé-