opaque du côté du corps éclairant; et voilà que, ne comprenant pas l’énorme différence qu’il faut établir entre des conséquences déduites de mesures d’intensité et des observations immédiates, il rend la partie plus visible que le tout ; il se met en opposition radicale avec cet axiome aussi ancien que le monde : Le tout est plus grand que la partie. Malgré tout ce qui précède tu auras de la peine à croire que M. de Pontécoulant se soit complètement fourvoyé, en s’occupant d’une question si capitale, si nette, si souvent traitée que celle de la vitesse de la lumière, dans ses effets sur la position apparente des astres. Eh bien ! lis ces deux passages : « Lorsque nous » apercevons un astre éloigné, nous ne le voyons ja- » mais à la place qu’il occupe réellement à l’instant » où sa lumière nous arrive; mais dans la position » qu’il avait à l’instant qui a précédé celui-ci de l’in- » tervalle de temps employé par la lumière à venir » depuis l’astre jusqu’à nous» (p. 236). « Nous ne » voyons jamais le soleil qu’à la place qu’il occupait » 8' 13" avant l’instant où nous l’observons, et lorsque » nous l’apercevons, a l’horizob , il y a déjà 8' i3" » qu’il est levé ou qu’il a disparu. Une remarque sem- » blable s’applique à tous les autres astres. » (P. 351.) Appliquons, comme le prescrit M. de Pontécou lant , sa remarque sur la nécessité de tenir compte du temps de la transmission de la lumière, quand il s’agit de fixer la position des astres relativement à l’horizon, quand il faut déterminer les moments de leurs levers, et nous trouverons de singuliers résultats. Le soleil, dit M. de Pontécoulant, est réellement levé depuis 8' i3" quand on commence à l’apercevoir